je rêve, poème vœux de Benoît Schmitt
C’est le temps du passage a 2024 et je rêve. Je rêve que je peux m’affranchir, m’affranchir de mes barrières, m’affranchir des regards. Que je peux m’affranchir de mes peurs, m’affranchir de mes mots rédhibitoires, de mes balancements de droite et de gauches, de mes doutes et de mon sentiment de solitude.
Je rêve d’offrir des mots à mes amis, ceux avec lesquels je vis et qui crient de ne pouvoir se dire. Je rêve de cela jour et nuit, je rêve décrire en lettres de lumière sur les murs, les mots que j’entends dans leur cœurs. Je rêve de briser ce silence qui n’est que bruits insolubles, bruits désordonnés, bruit qui recouvre la matière de nos songes, la matières de nos désirs acharnés. Oui je rêve, en cette année qui s’annonce, en ce temps encore blanc à inventer le chemin. Je rêve de n’être plus un île, de n’être plus celui qui seul s’offre le luxe d’un espace avec des amis. Je rêve de partager ma vie, la qualité de ma vie, la joie de ma vie, la vérité de ma vie, l’Amour de ma vie.
Je rêve que tout ce que tu as rêvé, que tout ce que tu m’as offert, ensemble nous le permettions à d’autres. Je rêve, oui je rêve, en ce seuil, en cet aube, je rêve pour vous mes amis, de ponts entre vos dedans et vos dehors, je rêve avec vous, mes amis d’un endroit où vous serez entendus. J’ai mal d’être seul a pouvoir dire ici. J’ai mal et je rêve à grands cris de ce temps où nous serons en cercle et avec des facilitantes nous égrènerons nos mots ensemble, au monde. Et alors, toi qui crie, toi qui te roule, toi qui apparait enfermé, tu pourra exprimer le fond de ta pensé.
Et tu apparaitra, là, dans l’embrasure de la porte.
Et alors ma vie sera réussie
Je rêve de cela pour 2024 et j’offre a chacun un bout de mon cœur chocolat et surtout surtout je dis merci parce que j’ai moi l’espace d’être debout et d’avoir des amis qui m’entendent.
Je rêve je rêve de vous permettre cela et j’envoie mon rêve à la vie.
Benoît Schmitt, le 18 janvier 2024
Une réponse
Magnifique voeux, des rêves à entendre et se rappeler. Merci Benoit Schmitt!